Sunday, May 27, 2007

Venezuela para una semana

Los Roques, Venezuela, 6-13 mai 2007

Pourquoi le Venezuela?
Gsc voulait faire son cours de plongée PADI quelque part. So et moi revenions d'Asie plus tôt cette année et voulions voir autre chose. J'ai déjà été au Honduras. So a été au Belize. On a été au Mexique côte Caraïbe ensemble l'été dernier. L'autre G ne plonge pas, donc il faut de la plage. Restaient Bonaire, et les petites îles de Las Roques au Venezuela, qui étaient reconnues pour la plongée. En plus, de par les six degrés de séparation, un local de Caracas est lié à notre Nord et s'est proposé de nous accueillir chez lui à notre arrivée...

Atterries à Caracas très tard le soir, on retrouve après quelques moments de confusion notre hôte qui a la gentillesse de nous conduire chez lui. Après quoi on découvre que ladite hospitalité relève du dortoir d’université, avec en extra un peu d’eau dans le frigo. Nous nous excusons donc le lendemain, ne voulant pas déranger, et cherchons un hôtel pour la nuit suivante. La deuxième journée se passe donc en fait principalement à découvrir le meilleur moyen de se rendre à Los Roques à prix abordable pour le lendemain: on aura tout vu, entre autres 3000 $ US en spécial deux pour un! Le gros de la journée se déroule dans des taxis vénézueliens où au grand dam de G nous nous relayons toutes pour dormir paisiblement. Et on essaie de trouver un hôtel à Caracas, grosse ville urbaine, pour le retour de ces dames la semaine d'après. Finalement on se trouve enfin un vrai lit même s’il est à Macuito, centre de villégiature peu recommandable mais où nous étions bien contentes d’aboutir.

Le surlendemain nous voit bien heureuses de prendre un petit avion Aerotuy de Caracas à Los Roques, archipel paradisiaque sur la côte Caraïbe du pays - et sans doute retraite secrète de monsieurs mafieux italiens et de leur maîtresses. Enfin, nous allons plonger!

Un des grands mystères du Venezuela est le taux de change. Chavez parviendra-t-il à en prendre le contrôle? Les banques et guichets automatiques vous offrent environ 2000 bolivars au dollar estadounidense. Les ptits mossieurs à l’aéroport vous offrent 3000 bolivars, ce qui nous semblait bien. On a su par la suite qu’il est même possible d’obtenir 3600 bolivars ailleurs en ville. Le coût des vacances passe donc du simple au double selon le taux de change! A los Roques, village de pêcheurs isolé, on nous avait dit de n’apporter que des bolivars. Surprise! Rendues aux centres de plongées, on aurait eu un meilleur taux de change en ca$h zétazunien qu’en bolivars.

A Los Roques, on a tout exploré et réservé sur place. Posada assez luxueuse, boutiques de plongée - il n’y en a que trois dont une à notre posada qui était fermée. La plongée a été super. Pas de foules, petits bateaux, et jolis poissons. Parfois entrées un peu acrobatiques ou houleuses mais Gsc notre héroïne PADI s’est bien débrouillée. Los Roques sont bien loin du commercial-industriel de Cozumel ou même de Roatan – peut-être que le fait qu’on était complètement hors-saison a contribué au sentiment paradisiaque de la chose. 'Pas de violence, c'est les vacances', répète Gsc, tout droit sorti de Brice de Nice...

Aller à la plage est par contre plus compliqué, comme le découvre G. Il faut prendre des taxi-bateaux locaux. Encore une fois, l'échelle de prix est variable, entre 10$ pour la journée aux îles proches, si réservé indépendamment, à 60$ pour la totale arrangée par la posada, avec parasol, lunch et choix libre d'île. Étant donné que j'ai passé mon temps à plonger, je n'ai vu que la plage de Francisquin, dont j'ai été plutôt satisfaite. Plage de sable blanc peu creuse, au large des yachts et du kitesurfing... sans doute la plus belle plage que j'ai vue jusqu'ici...

Somme toute, de belles vacances encore une fois, et de la bonne plongée!

Village de Gran Roque
Plage de Francisquin
Eaux turquoise
Jawfish
Juvenile drum

Plus de photos aqui.

No comments:

Post a Comment